Maison individuelle : 5 réflexes pour bien choisir votre terrain
Publié le 16 juin 2015 à 20h22 - Mis à jour le 1 mars 2017 à 12h16
1. Inspectez la parcelle et ses environs
Regardez la physionomie du terrain. S’il est plat, en cœur de ville ou de village, vous pourrez, a priori, construire sans difficultés. En revanche, soyez attentif s’il est pentu ou s’il présente de nombreuses aspérités (irrégularités). La construction risque d’être difficile et par conséquent plus coûteuse ! Il est par ailleurs conseillé d’observer les constructions voisines : présence de fissures, spécificités des constructions… N’hésitez pas à frapper à la porte de leurs occupants ! Vous pouvez, aussi, avec l’accord du vendeur, faire procéder à une analyse de la nature du sol et du sous-sol du terrain dite « étude de sol » (de 1 500 à 2 000 €, en moyenne).
2. Renseignez-vous en mairie
Complétez votre enquête en vous rendant en mairie. Vous y trouverez des informations sur les caractéristiques du terrain (existence de servitudes…), sur les règles d’assainissement et sur les risques éventuels (inondation, avalanche, présence de carrières…). Retrouvez la liste de ces risques, pour chaque commune, sur le portail interministériel de prévention des risques majeurs.
3. Faites évaluer la surface du terrain
Hors lotissement, le vendeur n’a pas l’obligation de fournir la surface exacte du terrain. S’il n’est pas en mesure de vous communiquer cette information, vous pouvez faire effectuer un bornage à vos frais (comptez 1 000 € au minimum).
4. Demandez un certificat d’urbanisme détaillé
Avant de vous engager, demandez en mairie un certificat d’urbanisme (CU) qui recensera les règles d'urbanisme applicables sur votre terrain. C’est une étape importante puisque, grâce à ce document, vous saurez si le terrain convoité peut accueillir, ou non, votre projet de construction. Mieux vaut remplir votre demande avec l’aide d’un architecte ou du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement (CAUE) de votre département.
A noter : le CU ne donne jamais une autorisation (ou un refus) de construire.
5. Insérez des conditions suspensives dans l’avant-contrat
Enfin, faites insérer une condition suspensive d’obtention du permis de construire dans l’avant-contrat. Il est conseillé de la rédiger avec soin en précisant, notamment, la surface de la maison que vous envisagez d’y construire.
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