Trouver un financement
Tout d'abord, comme toute personne souhaitant réaliser un investissement immobilier, l'expatrié va devoir trouver un financement.
S'il a une banque en France, il devra contacter un conseiller pour faire le point sur sa situation et savoir s'il est à même de réaliser cet investissement.
Le profil de l'emprunteur est essentiel dans ce cas. En effet, les banques sont particulièrement vigilantes, elles ne souhaitent pas prêter à tout prix, elles vérifient que ce prêt ne mettra pas en péril le quotidien de l'emprunteur.
Si le profil personnel est étudié, c'est aussi et surtout la situation professionnelle qui est prise en compte. Travailler à l'étranger n'offre pas les mêmes garanties qu'un poste en France.
Ainsi, il est préférable d'être détaché sous contrat français pour obtenir un crédit immobilier plutôt que d'être entrepreneur. De même, mieux vaut être employé d'une entreprise française que d'une entreprise locale à l'étranger.
Faire des visites virtuelles
Une fois que vous avez obtenu un accord de principe, il vous faut trouver un bien. Mais, en étant expatrié, il est inconcevable de venir toutes les semaines pour visiter une maison ou un appartement.
Il est conseillé de consulter régulièrement les annonces et de privilégier celles qui proposent le plus de photos afin d'avoir une idée plus précise du bien et de sa qualité.
Certains sites proposent des visites virtuelles, ce qui vous permet de mieux imaginer les volumes des pièces et l'agencement du bien. Et, lorsque cela n'est pas possible, si vous avez des proches restés en France, il peut être intéressant de leur demander de visiter le bien à votre place pour avoir leurs impressions (et faire une vidéo de cette visite).
Les démarches administratives
Là encore, la distance peut être un frein. Il va en effet falloir signer le compromis de vente et l'acte authentique de vente.
Sachez qu'il est possible, si vous ne pouvez vous déplacer, de donner procuration à un proche.
Il faut pour cela s'adresser au consulat du pays si celui-ci a des attributions notariales ou s'adresser à un notaire de droit local. Quant à l'offre de prêt, elle est envoyée par courrier postal et renvoyée de la même manière par vos soins. Etre expatrié n'est pas un problème pour la banque.
Trouver un locataire
Enfin, si vous ne souhaitez pas disposer de suite de votre bien, vous allez certainement le louer pour le rentabiliser.
Là encore, la distance peut être handicapante. Dans ce cas, il est préférable d'opter pour la gestion locative. Agences immobilières, notaires ou syndics prennent en charge la gestion de votre bien (trouver des locataires, gérer les loyers impayés, etc.).
Vous n'avez alors plus rien à faire. Le coût de cette prestation représente entre 5 à 10 % du loyer.
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Trouver un financement
Tout d'abord, comme toute personne souhaitant réaliser un investissement immobilier, l'expatrié va devoir trouver un financement.
S'il a une banque en France, il devra contacter un conseiller pour faire le point sur sa situation et savoir s'il est à même de réaliser cet investissement.
Le profil de l'emprunteur est essentiel dans ce cas. En effet, les banques sont particulièrement vigilantes, elles ne souhaitent pas prêter à tout prix, elles vérifient que ce prêt ne mettra pas en péril le quotidien de l'emprunteur.
Si le profil personnel est étudié, c'est aussi et surtout la situation professionnelle qui est prise en compte. Travailler à l'étranger n'offre pas les mêmes garanties qu'un poste en France.
Ainsi, il est préférable d'être détaché sous contrat français pour obtenir un crédit immobilier plutôt que d'être entrepreneur. De même, mieux vaut être employé d'une entreprise française que d'une entreprise locale à l'étranger.
Faire des visites virtuelles
Une fois que vous avez obtenu un accord de principe, il vous faut trouver un bien. Mais, en étant expatrié, il est inconcevable de venir toutes les semaines pour visiter une maison ou un appartement.
Il est conseillé de consulter régulièrement les annonces et de privilégier celles qui proposent le plus de photos afin d'avoir une idée plus précise du bien et de sa qualité.
Certains sites proposent des visites virtuelles, ce qui vous permet de mieux imaginer les volumes des pièces et l'agencement du bien. Et, lorsque cela n'est pas possible, si vous avez des proches restés en France, il peut être intéressant de leur demander de visiter le bien à votre place pour avoir leurs impressions (et faire une vidéo de cette visite).
Les démarches administratives
Là encore, la distance peut être un frein. Il va en effet falloir signer le compromis de vente et l'acte authentique de vente.
Sachez qu'il est possible, si vous ne pouvez vous déplacer, de donner procuration à un proche.
Il faut pour cela s'adresser au consulat du pays si celui-ci a des attributions notariales ou s'adresser à un notaire de droit local. Quant à l'offre de prêt, elle est envoyée par courrier postal et renvoyée de la même manière par vos soins. Etre expatrié n'est pas un problème pour la banque.
Trouver un locataire
Enfin, si vous ne souhaitez pas disposer de suite de votre bien, vous allez certainement le louer pour le rentabiliser.
Là encore, la distance peut être handicapante. Dans ce cas, il est préférable d'opter pour la gestion locative. Agences immobilières, notaires ou syndics prennent en charge la gestion de votre bien (trouver des locataires, gérer les loyers impayés, etc.).
Vous n'avez alors plus rien à faire. Le coût de cette prestation représente entre 5 à 10 % du loyer.
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Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.
Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.
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