Aller au contenu principal
Image
Rénovation : osez les énergies renouvelables !
Conseil
Mis à jour le 21/12/2018 3 min

Rénovation : osez les énergies renouvelables !

Sommaire

La rénovation énergétique d’une maison ne se résume pas à l’isolation des murs et de la toiture. Ce peut être l’occasion de revoir le mode de chauffage en choisissant une énergie renouvelable. Profitez de cette opportunité pour réaliser des économies d’énergies et parallèlement, valoriser votre patrimoine.

Le bois, un combustible moderne et économique.

Écologique, le bois est aussi économique. En effet, il est de quatre à six fois moins coûteux que les énergies classiques. Les équipements ont évolué et affichent souvent, pour les modèles à granulés, des rendements dépassant 90 %. Dès lors que vous avez suffisamment de place pour stocker la matière première, vous pouvez adapter une chaudière à bois sur un système de chauffage central préexistant, y compris avec de vieux radiateurs en fontes ! Pour environ 7000 € (chaudière à granulés), vous chaufferez toute votre maison et assurerez la production d’eau chaude. Moins onéreux (3000 € environ), un poêle se révèlera suffisant pour chauffer (sans produire l’eau chaude) un logement bien isolé de 130 m² environ.

Avec les pompes à chaleur, profitez d’une énergie gratuite

Vous pouvez encore aller plus loin dans les économies d’énergie en installant une pompe à chaleur (PAC). Celle-ci utilisera la chaleur contenue dans l’air (PAC aérothermique) ou dans le sol (PAC géothermique). Certes, une PAC fonctionne à l’électricité, mais elle produit de 3 à 4, voire 5 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Ce rapport entre énergie consommée et produite s’appelle le coefficient de performance (COP). On considère qu’une PAC est performante lorsque son COP est supérieur ou égal à 3,4.

La PAC « air-eau » puise les calories de l’air pour les transmettre à un circuit d’eau (des radiateurs « classiques » ou un plancher chauffant, par exemple). Attention, elle nécessite une énergie d’appoint lorsque la température extérieure baisse fortement. Comptez 8 000 € avec un réseau d’eau préexistant.

La PAC géothermique capte la chaleur du sol (la température est constante à un mètre de profondeur) grâce à des capteurs (des tubes) horizontaux ou verticaux. Elle assurera, sans problème, la totalité de vos besoins d’eau chaude et de chauffage. Autre atout, elle s’adaptera facilement sur votre système de chauffage central actuel. En revanche, elle requiert d’importants travaux de terrassement et un budget minimal de 15 000 € environ.

Le solaire thermique nécessite le recours à une énergie d’appoint

Le chauffage solaire est possible en rénovation si une partie suffisante de votre toiture est exposée au sud (10 à 12 m² de capteurs sont nécessaires pour une maison de 100 m² habitables) et si vous disposez déjà de radiateurs basse-température ou d’un plancher chauffant. Vous aurez besoin d’une énergie d’appoint car les équipements actuels ne pourront couvrir que de 30 à 50 % de vos besoins annuels en chauffage. Le budget requis, capteurs inclus, est d’environ 20 000 € pour une maison de 100 m².

Des labels et des certifications pour garantir la fiabilité des installations

L’engouement pour les énergies renouvelables a vu arriver sur le marché des intervenants peu scrupuleux. Pour éviter les déconvenues, vous pouvez faire appel à un professionnel qualifié par Qualit’enr. La qualité du matériel est elle aussi importante. Vous pouvez vous fier pour les chaudières bois au label flamme verte, pour les pompes à chaleur à la marque NFPAC, et pour les capteurs solaires aux certifications du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de Solar Keymark.

Pour aller plus loin :

© Uni édition – MIG – Mai 2014


    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.