Sophia 2030 : Côte 121, le renouveau de Sophia Antipolis
Le projet territorial de développement Sophia 2030 vise à réaménager quatre sites répartis entre Antibes, Biot et Valbonne, au sud de la technopole de Sophia Antipolis, avec l’objectif d’une surface bâtie supplémentaire de 500 000 m2 et le développement d’une ligne de bus-tram. Son but ? Ouvrir la technopole sur l’extérieur, par un renforcement de son activité économique, une amélioration des conditions de vie à l’intérieur du site, ainsi qu’une valorisation du capital-nature environnant.
Le projet Côte 121 en détails
Parmi trois projets présentés, c’est « Côte 121 » de Reichen & Robert qui a été validé en 2013 par les élus locaux. Le projet, dont le financement à hauteur de 200 millions d’euros sera pris en charge par les ZAC, devrait voir le jour à l’horizon 2020.
A la hauteur moyenne de 121 m, une ligne vallonnée relie les quatre pôles de vie et de développement technologique situés au sud de Sophia Antipolis. Ce sont ces quatre ZAC qui sont concernées par ce vaste projet d’aménagement relié par un futur bus-tram :
- aux Clausonnes (Valbonne), c’est une zone à la vocation économique et commerciale qui verra le jour, avec son programme de 150 000 m2 de commerces et de services ;
- au Fugueiret (Valbonne), une Cité du Savoir sera dédiée à la recherche et au tertiaire ;
- à Saint-Philippe (Biot), le projet prévoit un renforcement du cadre de vie et du campus Sophi@Tech, ainsi qu’une meilleure desserte pour ses 3 000 étudiants ;
- à Antibes, la zone urbaine des Trois Moulins concentre les ambitions (nouveau quartier autour de la salle omnisports Azur Arena, programme de 1 000 logements articulés autour d’espaces verts, d’équipements sportifs et de commerces, le point de départ de Sophicâble, un futur téléphérique reliant les principaux points d’intérêt).
Le projet vise notamment à faire des Trois Moulins un écoquartier mixte jouant le rôle de porte d’entrée du site et de « vitrine », avec ses 40 000 m2 de bâtiments tertiaires visibles depuis l’autoroute A8.
L’enjeu de Sophia 2030 : intégrer une urbanité moderne
Tout l’enjeu du projet « Côte 121 » est de réaménager et d’urbaniser un bassin technologique fort de 1 500 entreprises, 31 000 emplois, 5 000 étudiants et quelque 6 000 habitants. En tant que technopole – zone spécialisée dans les hautes technologies, sur le modèle de la Silicon Valley américaine – Sophia Antipolis doit conserver son avance à la fois urbaine et technologique, en aménageant un ensemble d’habitations, d’activités économiques et de filières d’enseignement et de recherche, autour d’une mobilité douce et facilitée. A terme, il s’agit, d’une part, de renforcer l’attractivité de Sophia Antipolis, de la rendre de nouveau visible à l’échelle internationale ; et d’autre part, d’offrir une nouvelle urbanité, plus moderne, et de réorganiser les modes de déplacement par le biais d’un axe de mobilité « douce » autour de nouveaux lieux de vie.
Sophia 2030, à travers le projet « Côte 121 » promet de renforcer l’attractivité d’un investissement immobilier à Antibes.
Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.
Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.