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Quimper veut construire 500 nouveaux logements par an
Actualité
Mis à jour le 28/08/2019 3 min

Quimper veut construire 500 nouveaux logements par an

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Troisième ville la plus peuplée de Bretagne avec plus de 60 000 âmes, Quimper a perdu des habitants au cours des dernières années. Il n’est pas question de désamour ou d’exode, mais d’un manque de logements disponibles ! Face à ce constat, la ville de Quimper a fixé un cap : créer 500 nouveaux logements par an. Avec des projets très concrets, notamment à Ergué-Armel qui doit en accueillir près d’un millier.

A chaque secteur ses projets de nouveaux quartiers

Avec le plan local d’urbanisme (PLU) ambitieux et volontariste adopté en 2016, Quimper s’apprête à changer de visage. Car c’est la forme même de la ville et les déplacements qui seront modifiés ! C’est en effet un projet de ville sur 15 ans qui a été adopté, et qui traite l’habitat, mais aussi le cadre de vie, le développement économique ou encore la mobilité. Concrètement, voilà à quoi doivent s’attendre les Quimpérois d’ici 2025 :

  • Le secteur d’Ergué-Armel doit accueillir 630 nouveaux logements le long de l’avenue Ty Bos sur 21 hectares et 330 intégrés à un nouvel éco-lotissement dans la zone de Linéostic (2e tranche) ;
  • 350 logements sont programmés à Gourmelen en cœur de ville ;
  • 350 logements vont transformer la zone industrielle de Kervilou en quartier d’habitation sur 7 hectares ;
  • 340 logements sociaux seront mis en œuvre par l’OPAC dans le quartier de Kervalguen.
  • Cette extension du bourg de Penhars sur 14 hectares s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbanistique de Kermoysan ;
    la municipalité vise les 300 logements à Kerayen, près de la route de Guengat ;
  • Les anciens de rugby du secteur Coat Ligavan doivent accueillir 210 nouveaux logements afin de prolonger le secteur du Prat ar Rouz ;
  • Près de Kerlagatu, un nouveau quartier (Rozoguer) va voir le jour sur 7,6 hectares, avec la construction de 150 logements ;
  • Les 7 hectares du Moulin des Landes II accueilleront 140 logements ;
  • 130 logements vont sortir de terre sur les 3,3 hectares de Kersaliou ;
  • Une centaine de logements doit prendre place dans le quartier de la gare ;
  • Une soixantaine de logements devrait voir le jour dans la zone de Kernoter qui deviendra un cœur de quartier.

D’ici 2030, deux autres projets d’envergure d’immobilier neuf à Quimper sont prévus dans le quartier de l’hippodrome (800 logements) et surtout à Kervoalic (1 440 logements), près de la route de Bénodet.

Le souci de préserver l’existant

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) envisage le renouvellement de la ville avec 7 000 nouveaux logements dans le prolongement de l’existant, tout en préservant le considérable potentiel agricole. L’idée directrice est de créer de nouveaux logements tout en maintenant le patrimoine immobilier de Quimper. L’objectif n’est pas uniquement de favoriser la création de nouveaux bâtiments, mais d’entretenir ceux qui existent déjà pour permettre de diminuer les dépenses en matière de construction. Par ailleurs, chaque projet respecte un cahier des charges afin de garder une ville à taille humaine, avec par exemple, des bâtiments qui n’excèdent pas deux étages.

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.