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Actualité
Mis à jour le 01/03/2017 2 min

Immobilier : les écarts de prix en région

Sommaire

Le coût de l’immobilier varie d’une région à une autre. Ces variations peuvent inciter certains Français à s’installer dans une autre région ou s’éloigner de leur lieu de travail. Avec des écarts de prix du mètre carré qui vont d’un rapport de 1 à 8, la tentation est grande d’acheter une résidence principale dans la zone géographique la moins chère. Mais les prix attractifs d’un marché immobilier doivent être considérés en fonction de l’environnement économique de la zone d’habitation.

Premier enjeu pour la majorité des Français, la proximité avec le lieu de travail.
Avant de faire le grand saut, il convient donc d’être vigilant sur l’existence de bassins d’emplois et d’opportunités professionnelles en lien avec ses compétences. Un ingénieur qui réside dans une zone qui propose uniquement des postes de manutentionnaires aura une difficulté à maintenir son niveau de rémunération.

Deuxième dimension à évaluer : le coût de la vie. Pour des raisons de proximité, de logistique, de coût de l’immobilier ou de régimes fiscaux locaux, le coût de la vie peut grandement varier d’une zone à une autre. Le prix du panier moyen de consommation d’un ménage est ainsi plus élevé de presque 9% à Paris par rapport au reste du pays. En matière de service, le surcoût à Paris est de plus de 15%. Une étude de l’INSEE, parue en avril, détaille plusieurs écarts de prix. Quant aux loyers, ils peuvent varier de 49% entre la région parisienne et la province pour un logement similaire.

L’investisseur immobilier qui souhaite acheter un logement locatif en loi PINEL, par exemple, devrait effectuer le même raisonnement. Les candidats à la location disposeront d’un pouvoir d’achat plus ou moins important en fonction du coût de la vie. L’attractivité du territoire influera sur le risque de vacance locative. De quoi influencer la rentabilité réelle de l’investissement immobilier.

Ces écarts de prix doivent être appréciés en fonction du projet immobilier. Pour une résidence principale, un prix au mètre carré inférieur de 10% par rapport à la situation actuelle peut permettre de compenser une baisse des revenus ou de financer un bien immobilier plus grand. Pour un investisseur, cet écart peut permettre de viser un bien immobilier plus grand, mais également d’atteindre une rentabilité plus rapidement.

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.