Dijon : la révolution de Territoire Grand Sud
Confrontée à son développement, Dijon, capitale de Bourgogne, a entamé en 2010 de grandes manœuvres d'urbanisation. C'est vers la partie sud de la ville, occupée par des sites militaires désaffectés, que l'équipe municipale s'est tournée. Elle en a profité alors pour repenser la ville en écoquartiers. Bilan d'étape du projet Grand Sud, formidable réservoir de logements neufs pour investir dans l'immobilier à Dijon.
Dijon, ville nouvelle, moderne et verte
La Ville de Dijon a décidé à la fin des années 2000 de redonner vie aux anciens terrains militaires de son entrée sud. Une entrée alors bordée de grands murs et jusqu'ici oubliée de toute urbanisation. Le projet Territoire Grand Sud commence à se dessiner en 2008, pour un grand chantier qui doit s'achever en 2016. Le périmètre concerné se situe entre la gare de Dijon et la limite sud de la ville. La communauté d'agglomération du Grand Dijon (future communauté urbaine dès janvier 2015) voit dans cette vaste opération d'urbanisation l'opportunité d'atteindre plusieurs objectifs. Le premier est de redynamiser le centre en étendant son attractivité. La seconde ambition affichée est de répondre aux considérations actuelles en termes environnemental, écologique et social. Le tout afin de satisfaire aux besoins en logements, en aménagement de zones d'emploi et au développement d'équipements sur le tracé du futur tramway qui sera en service en 2012. C'est ainsi que naissent les écoquartiers du Grand Sud à Dijon.
La ZAC Arsenal : première phase d'urbanisation
La première opération consiste en la création d'une Zone d'aménagement concerté (ZAC) à l'est de l'avenue Jean Jaurès, principale artère du sud de Dijon. Baptisée ZAC de l'Arsenal, elle est concentrée entre l'avenue Jean Jaurès et le canal de Bourgogne. Elle concerne la réhabilitation des bâtiments militaires d'Etamat, Bonnotte et les anciennes Minoteries dijonnaises, soient près de 12,6 ha de friches industrielles. Livré fin 2013, le début de la métamorphose dévoile un vrai centre de vie. L'accent est mis sur la mixité. Les 1 600 logements programmés en sont le reflet : une proportion est réservée à l'habitat social, une autre est destinée à l'accession pour les foyers modestes et une dernière part est en accession libre. Une garantie de diversité sociale. Ces programmes d'habitat obéissent aux attentes environnementales des citoyens : transformation de bâti-existants sur le modèle du recyclage, recherche de performance énergétique, développement des voies de transport en commune. D'où la qualification d'écoquartier. Sur le reste du territoire, 30 000 m2 sont aménagés pour accueillir des entreprises du secteur tertiaire, des commerces et des services de proximité. La Société publique locale d'aménagement de l'agglomération dijonnaise (SPLAAD), en charge du chantier, prévoit également le développement d'espaces publics végétalisés, notamment sur les berges du canal de Bourgogne.
Les écoquartiers au cœur de l'aménagement de Dijon
Toujours dans la ZAC de l'Arsenal, le nouveau dossier en cours est l'installation d'un îlot à énergie positive. Présenté par le bureau d'ingénierie Elithis en décembre 2013, ce projet se décompose en un ensemble d'immeubles parmi lesquels une tour de logements. De l'autre côté du boulevard Jean Jaurès, le site du Petit Creuzot fait aussi l'objet d'un aménagement pour se greffer à l'écoquartier de l'Arsenal. Parallèlement, le concept d'écoquartier, en cohérence avec les aspirations de l'époque, doit s'étendre à deux autres zones du sud. L'écoquartier du site du Pont des Tanneries comptera 350 logements, toujours sur le principe de la mixité, et de nombreux espaces verts. Le projet global de réurbanisation du sud de la ville se terminera par la réhabilitation du site de l'Hôpital Général qui devrait notamment abriter la future Cité internationale de la gastronomie. Dijon, principal pôle urbain du côté français de la métropole Rhin-Rhône, met tout en œuvre pour être digne de sa position stratégique, et offrir de belles perspectives d'investissement dans l'immobilier neuf.
Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.
Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.