Domotique et objets connectés : comment garantir le respect de la vie privée ?
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Actualité
Mis à jour le 11/01/2018
3 min
Domotique et objets connectés : comment garantir le respect de la vie privée ?
Sommaire
La domotique et les objets connectés sont de plus en plus présents dans notre vie de tous les jours. Or, pour améliorer notre confort, ces appareils requièrent souvent un accès à nos données personnelles : goûts musicaux, horaires de travail, habitudes de consommation… Sans que l’on sache forcément quelles données sont collectées et dans quel but. Heureusement, l’évolution de la législation au niveau européen devrait bientôt permettre de s’équiper en toute sérénité, sans craindre une utilisation inadéquate de notre précieuse data. Explications.
Domotique et objets connectés ont besoin de nos données
Les équipements domotiques et autres objets connectés apportent des fonctionnalités personnalisées. Celles-ci peuvent être programmées à l’avance, déroulant ainsi des scénarios préétablis. Ou, de plus en plus, elles peuvent s’appuyer sur nos données afin de s’adapter à nos besoins et de proposer des services réellement personnalisés. Imaginez : alors que vous vous rapprochez de votre domicile, les lumières s’allument toutes seules et le chauffage se met en route automatiquement !
Les développements de l’intelligence artificielle, et notamment du machine learning, ainsi que l’interopérabilité des systèmes permettent ces évolutions de confort. Demain, il sera possible d’envoyer un SMS à sa box domotique pour prévenir de son arrivée prochaine, ce qui enclenchera toute une série d’applications (luminaires, chaudière, etc.). Des applications comme IFTT et Wink proposent déjà ce type de solutions.
En contrepartie, ces objets connectés et ces applications de domotique ont besoin de nos données personnelles. Notre data est leur carburant. Les uns et les autres stockent des informations qui servent à optimiser le fonctionnement des équipements ; mais ces informations, en retour, peuvent être exploitées à des fins commerciales… Sans que l’utilisateur y ait explicitement consenti !
Protéger ses données personnelles pour profiter des objets connectés
Alors, comment protéger ses données personnelles et garantir le respect de sa vie privée ? D’abord, il est indispensable, au moment d’installer une application de domotique ou un objet connecté, de consulter les paramètres de confidentialité. La démarche est identique à celle que l’on adopte sur les réseaux sociaux comme Facebook.
Ensuite, la législation tend à évoluer pour mieux protéger les utilisateurs. En 2018, l’Europe va déployer une nouvelle réglementation en la matière : le RGPD (Règlement Européen sur la Protection des Données). Par ce biais, tout un lot de dispositions contraindra les entreprises petites et grandes, y compris les géants du web comme Google, à actualiser leurs conditions d’utilisation pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi.
Les pouvoirs publics vont donc contribuer au respect de la vie privée dans le cadre des objets connectés et des applications de domotique. Ce qui devrait achever de convaincre les plus réticents de s’équiper ? Affaire à suivre.
Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.
Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.
Mis à jour le 11/01/2018 3 min
Domotique et objets connectés : comment garantir le respect de la vie privée ?
La domotique et les objets connectés sont de plus en plus présents dans notre vie de tous les jours. Or, pour améliorer notre confort, ces appareils requièrent souvent un accès à nos données personnelles : goûts musicaux, horaires de travail, habitudes de consommation… Sans que l’on sache forcément quelles données sont collectées et dans quel but. Heureusement, l’évolution de la législation au niveau européen devrait bientôt permettre de s’équiper en toute sérénité, sans craindre une utilisation inadéquate de notre précieuse data. Explications.
Domotique et objets connectés ont besoin de nos données
Les équipements domotiques et autres objets connectés apportent des fonctionnalités personnalisées. Celles-ci peuvent être programmées à l’avance, déroulant ainsi des scénarios préétablis. Ou, de plus en plus, elles peuvent s’appuyer sur nos données afin de s’adapter à nos besoins et de proposer des services réellement personnalisés.
Imaginez : alors que vous vous rapprochez de votre domicile, les lumières s’allument toutes seules et le chauffage se met en route automatiquement !
Les développements de l’intelligence artificielle, et notamment du machine learning, ainsi que l’interopérabilité des systèmes permettent ces évolutions de confort.
Demain, il sera possible d’envoyer un SMS à sa box domotique pour prévenir de son arrivée prochaine, ce qui enclenchera toute une série d’applications (luminaires, chaudière, etc.).
Des applications comme IFTT et Wink proposent déjà ce type de solutions.
En contrepartie, ces objets connectés et ces applications de domotique ont besoin de nos données personnelles. Notre data est leur carburant. Les uns et les autres stockent des informations qui servent à optimiser le fonctionnement des équipements ; mais ces informations, en retour, peuvent être exploitées à des fins commerciales… Sans que l’utilisateur y ait explicitement consenti !
Protéger ses données personnelles pour profiter des objets connectés
Alors, comment protéger ses données personnelles et garantir le respect de sa vie privée ? D’abord, il est indispensable, au moment d’installer une application de domotique ou un objet connecté, de consulter les paramètres de confidentialité. La démarche est identique à celle que l’on adopte sur les réseaux sociaux comme Facebook.
Ensuite, la législation tend à évoluer pour mieux protéger les utilisateurs. En 2018, l’Europe va déployer une nouvelle réglementation en la matière : le RGPD (Règlement Européen sur la Protection des Données).
Par ce biais, tout un lot de dispositions contraindra les entreprises petites et grandes, y compris les géants du web comme Google, à actualiser leurs conditions d’utilisation pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi.
Les pouvoirs publics vont donc contribuer au respect de la vie privée dans le cadre des objets connectés et des applications de domotique.
Ce qui devrait achever de convaincre les plus réticents de s’équiper ? Affaire à suivre.
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