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rénovation énergétique
Actualité
Mis à jour le 02/01/2023 2 min

Moins de 10% des rénovations énergétiques sont jugées performantes

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Lutter contre la précarité énergétique est l’une des priorités majeures du gouvernement en matière d’habitat. L’observatoire permanent de la performance énergétique du logement a publié, au mois de juin, les résultats de son enquête 2015. Les rénovations énergétiques sont nombreuses, mais pas toujours suffisamment performantes.

Cet observatoire est une mesure de l’évolution du marché de la rénovation thermique du logement. Il est réalisé par l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie.

En 2014, près de 3,5 millions de rénovations énergétiques se sont achevées. Elles concernent différents postes de travaux, parfois multiples.

Parmi les opérations engagées, le remplacement des fenêtres occupe le premier rang (plus de 1,2 million de logements). Viennent ensuite l’isolation des murs, l’isolation de la toiture et la rénovation du chauffage, pour environ 1 million de logements sur chacun de ces trois postes. Enfin, l’amélioration de l’eau chaude sanitaire a concerné un peu plus de 600 000 logements.

Les maisons sont le premier type de logement concerné (56%), devant les appartements (44%). La superficie moyenne des logements rénovés est de 96 mètres carrés. Les logements classés C et D, d’après leur Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), représentent 57% des logements rénovés. Ces travaux sont réalisés dans 9 cas sur 10 par des propriétaires occupants.

Mais seulement 288 000 rénovations sont jugées “performantes” ou “très performantes”, soit moins de 10% des rénovations thermiques. Le montant du budget des travaux d’amélioration de la performance énergétique est clairement le facteur différenciant. Pour ces quelques rénovations efficaces, le budget moyen est de 25 410€. Il est seulement de 11 146€ pour une rénovation jugée “moyenne”.

Pour réaliser ces travaux, la grande majorité des ménages s’adressent à des professionnels. Les organismes chargés d’accompagner ces projets, sont sollicités dans moins de 10% des cas. Les banques ou les organismes spécialisés tels que l’ADIL peuvent vous conseiller dans vos projets et étudier votre éligibilité à des prêts aidés (Eco-PTZ par exemple), voire même des dispositifs régionaux. N’hésitez pas à vous rapprocher d’eux pour en savoir plus.  

Engager des travaux d'amélioration de la performance énergétique performants, avec un réel retour sur investissement, coûte cher. Certaines aides de l’État peuvent être mobilisées, mais leur contribution reste faible. Lorsque le budget est limité, mieux vaut le compléter par exemple par un crédit travaux, afin d’atteindre l’objectif : des améliorations rentables sur le long terme.

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.