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plantes dépolluantes
Actualité
Mis à jour le 02/02/2018 2 min

Des plantes pour dépolluer son air intérieur

Sommaire

L’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur. Pour retrouver un air sain, des gestes simples existent comme le fait d'aérer son logement. Mais pour donner un coup de pouce à la purification de l’air ambiant, certaines plantes peuvent être vos alliées.

Origine de la pollution intérieure

La pollution de l’air intérieur ne provient pas forcément de la pollution extérieure. Celle liée à l'automobile et à l’industrie viennent naturellement dégrader l’air intérieur. Mais l’usage de produits chimiques pour le ménage, l’installation de meubles contenant des solvants, les travaux intérieurs apportent d’autres polluants.

Si l'aération reste un des premiers leviers pour éliminer ces polluants, la nature nous fournit également des ouvriers pour cette tâche. Les arbres sont ainsi connus pour éliminer le CO2, dioxyde de carbone. Certaines espèces s’attaquent plus spécifiquement à certains polluants.

Des polluants divers

Les polluants intérieurs sont principalement des composés organiques volatils (COV), des composés chimiques à l’état gazeux. Ils sont facilement absorbables par le corps humain.

Parmi les plus courants :

  • le monoxyde de carbone qui peut émaner d’un appareil de chauffage ;
  • l’ammoniac, présent dans les engrais, les insecticides et la fumée de cigarette ;
  • le formaldéhyde, issu des produits ménagers, du bois reconstitué ou bien encore présent dans les peintures ;
  • le benzène, en cas de chauffage au bois ;
  • le xylène, le toluène et le trichloréthylène, présents dans les solvants ;
  • l’acétone, que l’on retrouve dans le dissolvant à vernis à ongles ou dans les plastiques.

Quelle plante pour quel polluant ?

Certaines plantes absorbent plusieurs polluants, de même que plusieurs plantes peuvent lutter contre un même polluant. En effectuant quelques recherches, vous pourrez identifier la plante la mieux adaptée à la pollution intérieure constatée. Pour le formaldéhyde, il peut s’agir de l’azalée, du pothos, de l’aréca, du codiaeum, du spathiphyllum ou bien encore du lierre, plus commun. Pour le monoxyde de carbone, il faut s’orienter vers le pothos ou le lierre. La pollution intérieure peut également être électromagnétique. Le cierge du Pérou permet de réduire les céphalées liées aux ondes WiFi et celles des écrans.

La domotique, avec ses nombreux capteurs, peut vous aider à mesurer la qualité de votre air intérieur et à identifier les polluants en présence. Si certains s’avèrent excessifs, l’installation d’une plante qui les élimine vous aidera à purifier votre air.

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.