Les taux des prêts immobiliers sont soit :
- « fixes » : le taux ne change pas durant toute la période du prêt. L’emprunteur est ainsi protégé d’une hausse du taux d’intérêt. En revanche, en cas de baisse, il n’en bénéficie pas.
- « révisables » ou « variable » : le taux d'intérêt évolue pendant la durée du prêt en fonction d’un taux de référence. Un taux variable va suivre le rythme de l’évolution de ce taux ; un taux révisable sera quant à lui révisé périodiquement à une date convenue au contrat. Ces types de prêts comportent des risques en cas de brusque augmentation des taux d’où la possibilité de souscrire à une offre à taux variable « capés ».
Un taux « capé » évolue mais reste borné à la hausse comme à la baisse selon les contrats ; par exemple un taux « capé 2 » pourra varier de maximum 2 points par rapport au taux initial souscrit, en fonction de l’évolution du marché et des conditions définies dans le contrat).
Les taux des prêts sont définis par rapport aux taux du marché et la durée du prêt. La banque emprunte elle-même sur les marchés financiers pour pouvoir ensuite prêter l’argent à ses clients, et doit donc anticiper les évolutions du cours de l’argent sur des années. Aussi en général, pour un même montant emprunté sur une même durée, un taux fixe est plus élevé qu’un taux révisable au jour de la souscription du prêt (la banque prend plus de risques sur le coût de l’argent pendant plusieurs années, sans pouvoir rectifier si grosse évolution) ; et de la même manière, un taux sur une durée de prêt plus courte sera moins élevé que sur une durée plus longue.