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  • Mon locataire vient de partir et j’envisage de mettre en vente l’appartement qu’il occupait. Quelles sont les dépenses que je vais pouvoir déduire d’une éventuelle plus-value immobilière ?

    La plus-value immobilière est égale à la différence entre le prix de vente d’un bien immobilier et son prix d’acquisition. Vous pouvez minorer le prix de cession de certaines dépenses liées à la mise en vente de votre appartement, par exemple celles liés à la réalisation des diagnostics immobiliers. Par ailleurs, le fisc vous autorise à majorer votre prix d’acquisition des frais engagés lors de l’achat du bien ou de travaux de rénovation. Minorer le prix de vente et majorer le prix d’achat vous permet de réduire le montant de la plus-value imposable.

    Le prix d’acquisition peut être majoré :

    - des frais d’acquisition : ils peuvent être forfaitairement évalués à 7,5 % du prix d’achat ;

    - du coût de certains travaux importants (création d’une salle de bains, aménagement des combles, agrandissement…) réalisés par une entreprise. Les « petits » travaux (changement du papier peint ou de la moquette, par exemple) sont exclus. Attention, les travaux déjà déduits dans le calcul de l’impôt sur le revenu (en créant un déficit foncier, par exemple) ne peuvent pas être pris en compte une nouvelle fois. Si vous vendez plus de cinq ans après avoir acheté le bien, vous pouvez évaluer forfaitairement les travaux à 15 % du prix d’achat sans avoir à fournir de justificatifs (factures). Cela vous permet, le cas échéant, de tenir compte de travaux que vous avez réalisé par vous-même ;

    - des frais de voirie, réseaux et distribution (fréquents lors de l’achat d’un terrain à bâtir).

    À noter : si vous avez réalisé une moins-value, celle-ci ne pourra pas, sauf exception, être déduite de la plus-value réalisée à l’occasion de la vente d’un autre bien immobilier.

    Qu'est ce qu'une Plue-value immobilière ?

    Définition de la Plus-value immobilière : la plus-value immobilière d’un bien représente l’accroissement de valeur de ce bien entre le moment où il a été acquis ou construit par son propriétaire et le moment où il est revendu par ce dernier. C’est donc la différence entre le prix de vente et le prix d'acquisition du bien. Cette plus-value est généralement soumise à l’impôt sur les revenus selon des règles bien précises sauf s’il s’agit d’une résidence principale. Il est possible de bénéficier d’exonération qui peuvent soit être liées à la nature du bien, soit à la situation personnelle du vendeur ou encore la durée de détention du bien.


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