
L’architecture bioclimatique offre un confort naturel pour votre logement
Publié le 27/11/17 - Mis à jour le 29/11/17
Architecture bioclimatique : adapter sa construction à son environnement
La nature est riche en ressources, y compris lorsqu’il s’agit de bâtir un logement. Par exemple, un ensoleillement maîtrisé contribue à diminuer les besoins en chauffage, tandis que la présence d’une végétation dense permet de compenser des températures élevées. D’autres méthodes permettent de tirer parti des bienfaits du terrain comme les puits canadiens qui captent la chaleur naturelle venue du sous-sol ou les systèmes de stockage d’air frais pour refroidir un logement durant les chaudes journées.
En outre, l’écosystème offre des matériaux de construction naturels, qu’on dit « bio-sourcés ». Ainsi, en montagne et dans les zones rocheuses, il n’est pas rare de voir des logements édifiés en pierres naturelles ; autour des forêts, les chalets et autres habitations à ossature de bois sont fréquents. Toutes ces techniques ont un nom : l’architecture bioclimatique - ou comment puiser dans les avantages de la nature pour optimiser son logement.
Ajouter une touche de nature dans son projet de construction
De fait, le cœur de l’architecture bioclimatique réside dans le principe suivant : l’édification ou la réfection d’un bien immobilier doit tenir compte de l’environnement immédiat.
Cette perspective offre de nombreuses possibilités d’optimiser l’habitation :
- Économiser sur l’installation d’équipements climatiques onéreux ;
- Réduire les coûts liés à l’entretien et aux besoins en énergie ;
- Améliorer la pérennité du logement en limitant les risques relatifs aux dégradations (par exemple en choisissant un terrain stable ou en orientant le bâtiment pour restreindre l’impact du vent).
De sorte que construire ou rénover un bâti en vertu des principes de l’architecture bioclimatique permet d’optimiser son projet immobilier. Et cela, tant du point de vue économique qu’au niveau du confort !
Prendre en compte la puissance de la nature
Si l’environnement ne propose pas d’atouts innés, il est également possible de forcer un peu la nature. L’architecture bioclimatique consiste aussi à donner un coup de pouce à l’écosystème plantant des arbres ou en végétalisant un toit/un mur afin d’améliorer l’isolation du bâti.
Pour autant, adopter l’architecture bioclimatique ne signifie pas ignorer les risques. La nature est puissante et ses manifestations peuvent occasionner des dégâts importants en fonction du territoire. En bord de mer, les embruns d’eau salée parviennent à dégrader les murs des habitations. Dans les zones sujettes au vent, l’érosion grignote tout doucement le terrain et contribue à le fragiliser - quant à la nature du sol, elle peut influencer le mode de construction, en fonction des risques de mouvement de terrain ou d’inondation.
La construction durable impose donc de prendre des précautions. C’est à ce prix que l’architecture bioclimatique donne ses meilleurs résultats, à travers une harmonie retrouvée entre les édifices humains et l’environnement naturel.
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