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15 millions d’euros pour les start-ups de la transition énergétique
Actualité
Mis à jour le 01/03/2017 2 min

15 millions d’euros pour les start-ups de la transition énergétique

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Le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a créé un incubateur « Green Tech » début février. Cet incubateur va accompagner le développement d’une cinquantaine de start-ups, spécialisées dans la transition énergétique.

Doté de 15 millions d’euros, cet incubateur a lancé un appel à projets pour sélectionner les 50 start-ups qui seront soutenues. Cet appel à projets a été lancé conjointement par les ministres de l’Écologie et de l’Économie, en raison du soutien financier à de jeunes entreprises françaises. Elles pourront alors bénéficier d’un soutien financier, compris entre 150 000 euros et 500 000 euros. Soutenues par l’État, elles pourront également accéder à des bases de données permettant de travailler sur des cas réels. Parmi ces données, elles accéderont aux données des opérateurs du Ministère de l’Écologie comme l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ou bien encore Météo France.

Avec ces fonds et cet incubateur, le Gouvernement se fixe l’objectif de développer « 14 nouveaux services et usages pour les citoyens ». Parmi ces 14 projets, le gouvernement a d’ores et déjà établi une liste de souhaits.

Certains concernent la biodiversité, la santé et l’environnement, le cycle de vie des produits ou bien encore les transports. Mais un certain nombre de projets concernent l’habitat quotidien des Français.

Sont ainsi évoqués l’individualisation de la consommation de chauffage dans les logements collectifs, le développement des compteurs intelligents (gaz et électricité), le recours aux énergies renouvelables, ou bien encore le carnet numérique de suivi et d’entretien des bâtiments et logements.

Certaines de ces pistes de réflexion et d’orientation de l’incubateur font référence à des lois votées récemment ou en cours d’élaboration. Les start-ups accompagnées pourraient donc bien devenir les opérateurs de certains chantiers nationaux, avec à la clé, pourquoi pas, des partenariats public-privé. Ce fut le cas par exemple de l’écotaxe. Ce recours à des acteurs privés pour mettre en œuvre des politiques publiques semble être une tendance d’optimisation des moyens publics. Dans un autre registre, le Gouvernement va « externaliser » les contrôles radars mobiles à des sociétés privées dès 2017. En étant au plus près du développement de ces futurs acteurs des politiques publiques, l’État met ainsi toutes les chances de son côté pour que l’action de demain soit efficace.

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.