
Immobilier : et si les prix baissaient en 2019 ?
Publié le 06/08/19 - Mis à jour le 04/03/20
Des prix en hausse de 2,7 % en 2018
En 2018, la Fnaim a pu constater que les prix de l'immobilier étaient à la hausse, celle-ci atteignant 2,7 %.
Une augmentation à relativiser puisqu'elle est bien moins importante qu'en 2017 où les prix avaient subi une hausse de 4,2 %. Cette situation est naturellement liée à la loi de l'offre et de la demande.
En effet, en 2017 et 2018, les taux étaient encore très bas. De nombreux ménages ont souhaité devenir propriétaires, ce qui a mécaniquement engendré une augmentation des prix.
Il est à noter que cette augmentation n'est pas tout à fait homogène et qu'il s'agit d'une moyenne nationale, tous biens confondus.
Ainsi, l'an passé, le prix des appartements a augmenté de 3,8 % contre seulement 1,5 % pour les maisons.
Il existe également des disparités en fonction des territoires. Si Paris a connu une hausse de 5,9 %, l'augmentation à Lille est minime (0,7 %).
Certaines villes telles qu'Ajaccio ont même pu constater une baisse de 1,6 % des prix de l'immobilier.
Une baisse des prix envisagée en 2019
Les prix ont augmenté de manière plus faible en 2018 qu'en 2017. Selon la Fnaim, cette tendance va s'accentuer avec une stagnation, voire une baisse des prix en 2019.
Ce professionnel de l'immobilier estime que le volume des ventes a atteint un palier.
Il envisage une baisse du nombre de transactions à hauteur de 7 %, ce qui représenterait environ 60 000 à 70 000 ventes en moins (965 000 transactions ont été enregistrées en 2018). En conséquence, la Fnaim s'attend à une baisse des prix pouvant atteindre 2 % en 2019.
Si, une fois de plus, la loi de l'offre et de la demande va impacter le prix de l'immobilier, la Fnaim évoque également une capacité d'endettement qui atteint ses limites avec l'allongement de la durée des crédits engendrée par la hausse des prix au cours des dernières années.
La Fnaim met également en avant un climat social tendu qui impacte la confiance des ménages et peut avoir une incidence sur leur volonté d'acheter.
Des aides pour stimuler le marché immobilier
Si des mesures telles que le PTZ et le dispositif Pinel ont été prorogées, le nouveau dispositif Denormandie pourrait avoir un impact favorable sur les investissements immobiliers.
En effet, il propose une réduction d'impôt pouvant atteindre 21 % pour les propriétaires qui réalisent des travaux de réhabilitation à hauteur de 25 % du coût d'acquisition et qui louent leur bien durant au moins 6 ans.