
Les pistes pour réduire vos impôts avant le 31 décembre 2014
Publié le 16/06/15 - Mis à jour le 07/02/19 - Lecture :

Investir dans le neuf pour louer
Depuis le 1er septembre 2014, en investissant dans un logement neuf, vous pouvez bénéficier du nouveau dispositif d’investissement locatif Pinel, qui améliore et remplace le régime Duflot. Désormais, votre engagement locatif peut être de six, neuf ou douze ans, en contrepartie d’une réduction d’impôt de 12 % pour 6 ans de location, 18 % pour 9 ans de location et 21 % pour 12 ans de location. Enfin, vous pouvez désormais, sous certaines conditions, louer le bien à un ascendant ou un descendant à condition que le locataire ne fasse pas parti du foyer fiscal du propriétaire. Attention, la réduction d’impôt démarre l’année de votre achat ou à la date d’achèvement du logement (dans le cas d’un achat sur plan, par exemple) si elle est postérieure. Mieux vaut donc acheter un logement déjà construit si vous voulez commencer à profiter de votre avantage fiscal dès 2014 !
Investir dans l’ancien pour louer
Pensez à emprunter pour pouvoir bénéficier du déficit foncier : l’achat d’un logement à rénover se révèle aussi une source d’économies d’impôts. De plus, les dépenses de travaux dans un bien locatif peuvent permettre la création d’un déficit foncier en s’imputant sur votre revenu global l’année de leur réalisation (dans la limite de 10 700 €) puis, si un excédent subsiste, sur les loyers des dix années suivantes. Mais dépêchez-vous : vous ne disposez que de peu de temps pour boucler l’achat du bien et le démarrage des travaux !
Dans certains secteurs à l’intérêt architectural et patrimonial reconnu, vous pouvez, en achetant un bien situé dans un immeuble à rénover, accéder au dispositif Malraux. Avec, à la clef, une réduction d’impôt au taux de 22 ou 30 % des dépenses engagées, pendant quatre ans, dans la limite annuelle de 100 000 €.
Acheter des parts de SCPI
Vous pouvez profiter des mêmes avantages fiscaux (déficit foncier, Malraux et, jusqu’à présent, Duflot) en achetant des parts de Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI). Elles sont accessibles avec un budget plus modeste (quelques milliers d’euros) et permettent de bénéficier de la réduction d’impôt, sans délai, dès leur acquisition.
Réaliser des travaux dans sa résidence principale
Les travaux de rénovation énergétique dans votre résidence principale peuvent aussi minorer le montant de votre impôt sur le revenu. En effet, le projet de loi de finances 2015, prévoit un élargissement et une simplification du Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD) – rebaptisé Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE). Depuis le 1er septembre 2014, que vous soyez propriétaire ou locataire, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt dès la première opération, c’est-à-dire sans obligation de réaliser un bouquet de travaux, et sans conditions de ressources. Le dispositif comporte désormais un taux unique : 30 % du montant des travaux, plafonné à 8 000 € pour un célibataire et 16 000 € pour un couple. Sont éligibles : les travaux de rénovation énergétique (isolation des murs ou des combles, remplacement d’une chaudière, etc.) mais aussi… l’installation de compteurs individuels (chauffage et eau chaude) et d’une borne de recharge pour un véhicule électrique.