
Franc succès pour le Crédit d’Impôt Transition Énergétique
Publié le 05/01/17 - Mis à jour le 28/03/19
Lorsqu'un particulier décide de réaliser les travaux d'amélioration de la performance énergétique de son logement par le biais d’un professionnel, il peut déduire 30% de ce coût sous forme de crédit d'impôt. Le montant des frais pris en compte dépend du type de travaux. Celui-ci est plafonné à 8.000€ pour une personne célibataire et 16.800€ pour un couple avec 2 enfants. De fait, plusieurs types de travaux sont éligibles au crédit d'impôt transition énergétique. Cela va du traditionnel remplacement de fenêtres à l’isolation des toitures et des murs, en passant par la pose de volets roulants isolants. Des approches alternatives sont également éligibles, telles que le remplacement du système de chauffage par des systèmes solaires ou par des pompes à chaleur.
Ce crédit d’impôt a donc un coût pour l’État. Soit un manque à gagner en matière de recettes fiscales, soit même, dans certains cas, le versement d’une aide au contribuable, lorsque le crédit d’impôt est supérieur à l’impôt sur le revenu dû. Ce coût devrait atteindre 1,4 milliard d’euros en 2016, soit une augmentation de 55% par rapport à 2015. Le Projet de Loi de Finances pour l’année 2017 prévoit une nouvelle augmentation de plus de 20%, avec un coût estimé de 1,7 milliard d’euros.
Comme toute aide publique, le CITE est critiqué par certains. Des associations de consommateurs lui reprochent un effet inflationniste sur le coût des travaux. Le type de travaux financé est également parfois remis en question. Le gain énergétique est très variable d’un poste de travaux à un autre. Le remplacement de fenêtre est ainsi très plébiscité, alors que ce sont les opérations d’isolation qui offrent le meilleur gain. Quoi qu’il en soit, le Crédit d’Impôt Transition Énergétique est reconduit pour l’année 2017 et connaît un succès grandissant.
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