
Le bruit coûte cher
Publié le 21/09/16 - Mis à jour le 15/02/19 - Lecture :
Le bruit est partout. Dans les espaces publics, au travail, et même au domicile. Certains logements souffrent en effet d’une surexposition au bruit. La proximité d’une autoroute, d’une voie ferrée, ou d’un aéroport génère des nuisances sonores plus ou moins importantes. Près de 9 millions de Français sont exposés de cette manière à des niveaux critiques pour leur santé (>65 décibels).
Les bruits de voisinage sont également une nuisance notable. Les Français classent cette nuisance au même niveau que celle du bruit des transports.
Ce bruit entraîne une perte de valeur des biens immobiliers exposés. Cumulée à la perte de productivité des salariés, en raison de la fatigue générée, ce sont plus de 9 milliards d’euros de coûts indirects liés au bruit.
Pour lutter contre le bruit, une partie de la réponse se trouve dans les équipements collectifs : revêtements routiers ou ferrés anti bruit, mur isolant le long d’un axe de transport, véhicules de transport en commun électriques, etc. L’autre partie de la réponse se trouve au sein du logement : double ou triple vitrage pour les fenêtres, isolant phonique pour les sols, murs et plafonds.
Si votre logement est exposé au bruit, il peut être intéressant de mesurer l’ampleur de la nuisance. En cas de pollution sonore avérée, investir dans des travaux d’isolation phonique permet de préserver la valeur de votre bien immobilier et de disposer d’un atout concurrentiel. Après les efforts pour lutter contre la précarité énergétique, le bruit sera peut-être la grande cause immobilière de demain.
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