Investissement

Bail

Toutes vos questions

  • Il existe des baux adaptés/réservés aux étudiants

    Si le contrat de bail d’un logement loué nu (vide de meubles) a une durée minimale de trois ans, un bail meublé est conclu pour une durée d’un an.

    Dans les deux cas, les baux sont reconductibles pour la même durée par tacite reconduction.

    Les baux meublés peuvent, toutefois, être conclus pour neuf mois, non reconductibles, lorsque l’occupant est un étudiant.

    Destiné aux meublés et applicable depuis le 25 novembre 2018, le nouveau bail mobilité est, quant à lui, réservé aux étudiants mais aussi aux salariés en situation de mobilité professionnelle (stage, intérim, travail saisonnier…).

    Sa durée est comprise entre un et dix mois. La loi prévoit qu’il peut être renouvelé une fois sans dépasser une durée totale de dix mois (par exemple, quatre mois puis six mois).

    Arrivé à échéance, il ne peut pas être reconduit. L’étudiant qui souhaiterait rester dans les lieux doit, dans ce cas, signer un bail meublé « classique ». 

    +
  • En cas de décès du locataire, le bail peut être transféré à certains de ses proches

    Contrairement à une idée reçue, le décès du locataire n’entraîne pas systématiquement la résiliation du bail.

    Certains de ses proches peuvent, en effet, bénéficier du transfert du contrat. Il s’agit du conjoint survivant, du partenaire de pacs, du concubin notoire (c’est-à-dire de la personne avec qui le locataire entretient une relation stable et continue), des ascendants, descendants ou encore des personnes à la charge du défunt.

    À l'exception du conjoint, et du partenaire pacsé, pour lesquels la condition est présumée, les autres bénéficiaires du transfert doivent avoir vécu avec le locataire depuis au moins un an à la date du décès.

    Dans tous les autres cas, le bail est résilié de plein droit suite au décès du locataire. Par exemple, une garde-malade ou un employé de maison ne peut pas bénéficier du transfert de bail car il n’était pas « à la charge » du locataire.

    À noter : en cas de décès du propriétaire, le bail se poursuit dans les mêmes conditions. Simplement, le locataire a désormais comme interlocuteurs les héritiers de son ancien propriétaire. Ceux-ci peuvent résilier le bail s’ils le souhaitent à condition de respecter les dispositions de la loi de 1989 (congé pour vente, reprise pour habiter…)

    +
  • Loi de 89 : le locataire bénéficiant d’un préavis réduit doit le justifier dans l’envoi de son congé

    Pour rappel, le locataire d’un logement vide soumis à la loi de 89 peut donner congé à tout moment en respectant un délai de préavis de trois mois.

    Ce délai peut être réduit à un mois dans certains cas prévus par la loi (art 15-I de la loi du 06.07.89) : logement situé en zone tendue, perte d’emploi, mutation, obtention d’un logement social.

    Depuis la loi Alur du 24.04.14, le locataire est obligé, dans son congé, de préciser le motif justifiant du préavis réduit et de joindre un justificatif.

    À défaut, c’est le préavis de trois mois qui s’applique. Cette obligation vient d’être rappelée dans un arrêt de Cour de Cassation du 11.04.2019 (3e civ. n°18 14 256)

    +
  • Définition de la Loi 89 : la loi du 6 juillet 1989 concerne la location de logements vides au titre d’une résidence principale.

    Cette loi encadre la rédaction des baux de ces logements. Elle impose la présence de clauses dans les baux d’habitation (identités précises des deux parties, présence de la date de prise d’effet du bail et de sa durée, description précise du logement, la nature et la destination du local, le loyer de référence et le loyer de référence majoré, une notice d’information relative aux droits et aux devoirs du locataire et du bailleur…).

    Elle propose également des clauses éventuelles (clause résolutoire, réalisation de travaux, cautionnement d’un tiers…) et détermine un certain nombre de clauses abusives (mode de règlement du loyer, fréquence des visites en cas de vente du bien...).

    Cette loi visant la protection du locataire du fait de sa position de demandeur, se veut contraignante pour le propriétaire et lui laisse peu de marge de manœuvre dans la gestion de son patrimoine locatif.

    Appartement loué en loi 89 : durée du bail

    La loi prévoit une durée minimale pour le bail.

    Celle-ci est de six ans lorsque le bailleur est une personne morale (société, association…) et de trois ans s’il s’agit d’une personne physique.

    Les SCI familiales (constituées entre parents et alliés jusqu’au 4e degré) sont considérées comme des personnes physiques. Vous allez donc signer un bail de trois ans.

    +
  • Définition de la Colocation : la colocation est le fait de partager un logement à plusieurs. C’est notamment le cas des étudiants ou des jeunes actifs dans les grandes villes, ou encore des couples pacsés. Elle repose sur un contrat de colocation, qui peut être un bail unique (signé par l’ensemble des colocataires) ou se diviser en baux séparés (un bail par colocataire). Avec un bail unique, tous les colocataires ont les mêmes devoirs et les mêmes droits, et se répartissent entre eux le loyer et les charges. Des baux individuels indiquent à chaque occupant sa pièce et sa part de loyer et de charges à payer.

    Définition du Bail unique : dans le cadre d’une colocation, un bail unique est un contrat de location signé par l’ensemble des locataires, en opposition au bail individuel. Ce bail commun n’indique pas la répartition des parts dans le paiement du loyer et des charges : il donne à chaque colocataire les mêmes droits et les mêmes devoirs. La clause de solidarité ou d’indivisibilité du bail unique impose d’être solidaire des autres occupants du logement, en cas de défaut de paiement ou de dégradations locatives, et ce jusqu’à six mois après son départ du logement.

    Définition du Bail par colocataire : un bail par colocataire, c’est la formule séparée du contrat de location. A l’inverse d’un bail unique, un bail par colocataire est signé de manière séparée, portant chacun sur une pièce du logement. Le bail individuel garantit la jouissance exclusive d’une pièce à un locataire (d’au moins 14 m2, au sein d’un logement de 33 m2 minimum) et la jouissance partagée des pièces communes (cuisine, salle de bain), du mobilier et des équipements (micro-ondes, lave-linge, etc.). Le bail par colocataire individualise le montant du loyer et des charges.

    Location à plusieurs et bail colocataire

    Le mieux est que chaque colocataire signe un bail séparé. Ainsi, votre fille ne pourra pas être mise en cause en cas de défaut de paiement de l’un de ses camarades. Mais le plus souvent, le bailleur exige un bail unique et prévoit une clause de solidarité entre les colocataires. Ce qui lui permet de se retourner indifféremment vers l’un ou l’autre des locataires pour obtenir le paiement du loyer.

    +
  • Animaux et contrat de bail

    Puis-je insérer dans le contrat de bail une clause interdisant à mon locataire de détenir des animaux ? 

    Non, vous n’avez pas le droit d’interdire à votre locataire de posséder des animaux domestiques dès lors qu’il assure la jouissance paisible des lieux et de l’immeuble. Entendez par là qu’il ne pourra pas accueillir 15 chats dans un studio… Vous pouvez, en revanche, lui interdire la détention d’un chien dangereux de première catégorie (chien d’attaque).

    +
  • Définition du bail notarié : Le bail notarié est un acte authentique rédigé et signé par un officier public, le plus souvent le notaire, à la différence du bail sous seing privé qui est signé directement entre les particuliers. Il assure la sécurité respective du locataire et du propriétaire avec la rédaction d'un bail comprenant toutes les garanties nécessaires.

    Bail notarié : les cas d'utilité

    Le bail notarié présente plusieurs atouts pour les parties. Il a une force probante, c’est-à-dire qu’il ne peut pas être remis en cause. Il a une « date certaine », contrairement au bail sous seing-privé qui ne peut pas être enregistré. Enfin, il a une valeur exécutoire ; c’est-à-dire qu’en cas d’impayés le bailleur peut procéder aux saisies nécessaires sans attendre une décision de justice.

    Le bail notarié a aussi un intérêt pour le locataire : il a la certitude que le bail est bien conforme à la réglementation en vigueur. Ce qui n’est pas toujours le cas lorsque le contrat est signé «entre particuliers » !

    +
  • Définition de la rupture conventionnelle : La rupture conventionnelle permet à l'employeur et au salarié de convenir d'un accord sur les conditions de la rupture du contrat de travail en CDI qui les lie. La rupture conventionnelle est le seul mode de rupture du contrat de travail à l'amiable, et se fait sous conditions.

    Rupture du contrat de travail : les conditions pour bénéficier d'un préavis réduit

    Exceptées dans les secteurs géographiques dans lesquels la demande locative excède l'offre, le bailleur qui donne congé doit respecter un préavis de trois mois. Dans certaines situations (licenciement, mutation, embauche), ce délai peut être porté à un mois. La Cour de cassation a récemment précisé que ce délai réduit s'appliquait aussi en cas de rupture conventionnelle (Cass 3ème civ. du 09.05.16 n°15-15175).

    +
  • Durée du bail pour un logement meublé

    Les baux des locations meublés ont une durée d’un an et sont renouvelables tacitement.

    Le locataire peut donner congé à tout moment, moyennant un préavis d’un mois. Le bailleur ne peut donner congé qu’à l’expiration du bail en informant son locataire 3 mois avant la date d’échéance du terme et uniquement pour l’une des raisons prévues par la loi : vente, reprise du logement ou manquement du locataire à ses obligations (par exemple, le non-paiement répété des loyers). A défaut de congé donné par l’une des parties, le contrat de bail est reconduit tacitement pour un an.  

    A noter : lorsque le locataire est étudiant, la durée du bail est réduite à 9 mois et le principe de la tacite reconduction ne s’applique pas.

    +
  • Définition du bail « Code civil »

    Aussi appelé bail « de droit commun », le bail « Code civil » permet de s’affranchir de la plupart des contraintes pesant sur les baux soumis à la loi du 6 juillet 1989 : encadrement et plafonnement des loyers, plafonnement des honoraires de location, etc. Régi par les articles 1713 et suivants du Code civil, il s’applique notamment en cas de location d’un logement de fonction, d’une résidence secondaire, d’un meublé touristique, d’un parking….

    +
  • Location : la liste des justificatifs pouvant être demandés à la caution est limitée

    Depuis le 8 novembre 2015, le bailleur ne peut plus réclamer au candidat locataire que certains documents, dont la liste -exhaustive- a été précisée dans le décret n°2015-1437 du 5 novembre 2015. Ces justificatifs sont classés en quatre catégories : identité du candidat (passeport, carte nationale d’identité…), domicile (quittances de loyer pour un locataire, taxe foncière pour un propriétaire…), ressources (dernier ou avant-dernier avis d’imposition, trois derniers bulletins de salaire…), activité professionnelle (contrat de travail, attestation d’embauche…).

    Ce sont les mêmes documents que le bailleur peut demander à la personne qui se porte caution pour le locataire. Attention, réclamer des justificatifs ne figurant pas dans le décret de novembre 2015 expose à une amende ouvrant atteindre 3000 €.

    Définition caution : personne physique ou morale qui s’engage à payer les loyers et les charges à la place du locataire si celui-ci est défaillant.

    +
  • Bail commercial : la loi Elan ouvre un nouveau droit de reprise au profit du bailleur

    Un bailleur peut résilier un bail commercial, à chaque échéance triennale mais seulement dans des cas précis :

    - construction, reconstruction ou surélévation de l’immeuble existant ;

    - réaffectation d’un local accessoire à usage d’habitation ;

    - réalisation de travaux dans le cadre d’une opération de restauration immobilière ;

    La loi Elan du 23 novembre 2018 ouvre un nouveau droit de reprise au profit du bailleur. Celui-ci peut, désormais, donner congé à l’échéance triennale pour transformer le local existant en habitation par reconstruction, rénovation ou réhabilitation.

    A noter : lorsque le bailleur refuse le renouvellement du bail pour l’une de ces raisons, il n’a pas à verser d’indemnité d’éviction au locataire. 

    +
  • Contrat de bail : la caution peut être à durée déterminée ou indéterminée

    Se porter caution d’un locataire n’est pas anodin puisque, en faisant cela, vous vous engagez à payer ses charges et ses loyers en cas de défaillance de sa part. En principe, l’acte de caution précise une durée : par exemple, « la durée du bail renouvelé une fois pour la même durée ». Dans ce cas, vous ne pourrez pas résilier votre engagement avant cette échéance.

    Parfois, l’acte ne précise pas de durée. Dans ce cas, vous pouvez le résilier à tout moment en envoyant au bailleur une lettre recommandée avec avis de réception. Attention, vous restez engagé jusqu’à la fin du contrat de bail au cours duquel le bailleur a reçu votre notification.

    À noter : une caution signée pour une durée excessivement longue est considérée comme étant à durée indéterminée et peut être résiliée à tout moment.

    +
  • Rapport bailleurs/locataires : des retards répétés dans le paiement des loyers peuvent justifier la résiliation du bail

    Un locataire qui paye systématiquement ses loyers en retard s’expose à une résiliation de son bail lorsque celui-ci arrive à échéance, le privant ainsi de la reconduction tacite à laquelle il a le droit. Avoir des retards répétés de paiement de son loyer constitue, en effet, un manquement grave aux obligations locatives prévues à l’article 7 de la loi du 6 juillet 1989 sur les baux d‘habitation.

    À noter : le bail peut être résilié pour d’autres motifs que les impayés : par exemple, ne pas souscrire d’assurance habitation ou occasionner des troubles de voisinage.

    +
  • Certaines clauses, considérées comme abusives, sont interdites dans les contrats de bail

    Bailleur et locataire peuvent, d’un commun accord, prévoir les clauses de leur choix dans le contrat de bail dès lors qu’elles ne sont pas considérées comme abusives.

    Dans ce cas, elles seront réputées « non écrites », c’est-à-dire inexistantes. La liste exhaustive des clauses abusives figure à l’article 4 de la loi du 6 juillet. Elle s’applique aux baux signés, reconduits ou renouvelés depuis le 27 mars 2014.

    Sont, par exemple, considérées comme abusives les clauses qui :

    -          obligent le locataire à prendre une assurance auprès d'une compagnie choisie par le propriétaire ;

    -          imposent le prélèvement automatique comme mode de paiement du loyer ;

    -          autorisent le propriétaire à diminuer ou à supprimer, sans contrepartie équivalente, des prestations prévues au contrat de bail ;

    -          prévoient le renouvellement ou la reconduction automatique du bail pour une durée inférieure à 3 ans (à 6 ans si le bailleur est une personne morale)

    -          autorisent le bailleur à percevoir des frais en cas d'infractions aux clauses du contrat ou au règlement de copropriété ;

    -          imposent au locataire la facturation de l'état des lieux de sortie (excepté en cas de recours à un huissier, dans ce cas les frais sont partagés) ;

    -          imposent au locataire le versement, lors de l'entrée dans les lieux, de sommes d'argent en plus de celles prévues par la loi (dépôt de garantie et rémunération de l’agent immobilier) ;

    -          font supporter au locataire des frais de relance ou d'expédition de la quittance ;

    -          obligent le locataire, en vue de la vente ou de la location du logement loué, à laisser visiter celui-ci les jours fériés ou plus de 2 heures les jours ouvrables ;

    -          interdisent la détention d'un animal domestique (hors chien d’attaque) ;

    -          interdisent aux locataires d'héberger des personnes ne vivant pas habituellement avec lui ;

    -          prévoient la résiliation du contrat pour un autre motif que ceux prévus par la loi (non-paiement du loyer ou des charges, du dépôt de garantie, non souscription d'une assurance et  troubles de voisinage constatés par le juge).

    +
  • Projet de vente et bail en cours

    Le bailleur peut vendre un logement occupé par le locataire. Celui-ci continue d’occuper les lieux et son contrat de bail se poursuit dans les mêmes conditions.

    Le nouveau propriétaire doit informer le locataire de ses coordonnées. Attention, s’il souhaite donner congé pour reprendre ou vendre le logement, il doit respecter un délai minimal : deux ans pour la reprise et un renouvellement de bail pour la vente (art.15 de la loi du 06.07.1989).

    A noter : lorsque la vente du logement fait suite à la mise en copropriété de l’immeuble, le locataire bénéficie d’un droit de préemption qui s’exerce en cours de bail. S’il n’achète pas, il n’est pas obligé de quitter les lieux.

    +
Crédit Agricole 1er prêteur de France
Crédit agricole
1er prêteur de France
1 emprunteur sur 4 a choisi le Crédit Agricole pour l’accompagner dans
son projet immobilier
Un réseau d’agence bancaires de proximité
Un service personnalisé
et sur mesure
Un réseau d’agences bancaires de proximité présent sur tout le territoire et plus de 2000 conseillers
à votre écoute
Une souplesse dans le remboursement de vos mensualités
Un maximum de souplesse
pour vos remboursements*
Modulation de vos mensualités
(à la baisse ou à la hausse), pause d’une mensualité et suspension de mensualités jusqu’à 6 mois
Ce site n'est pas optimisé pour Internet Explorer.
Veuillez poursuivre votre navigation sur un autre navigateur.
Commencer mon étude